Ce glossaire compile l’ensemble des définitions incluses dans les numéros de Back Office.
Terme dérivé du verbe anglais to afford (être capable, permettre). Issu de la psychologie comportementale, son usage dans le champ du design et des interfaces homme-machine désigne la capacité d’une repré sentation symbolique (icône, bouton ou nom de fonction) à suggérer l’action qu’elle opère.
Acronyme d’Asynchronous JavaScript And XML, Ajax désigne un ensemble de technologies (le langage JavaScript, les échanges entre client et serveur Web au format XMLHttpRequest, le format de données JSON ou XML, et les manipulations du DOM) permettant aux sites Web de réagir aux actions de l’utilisateur et d’afficher des données sans recharger la page consultée.
En informatique, un phénomène aléatoire se caractérise par l’impossibilité théorique d’en prédire la survenue. Généralement dicté par une loi de probabilité, l’aléatoire diffère du hasard dont l’imprévisibilité dépend de facteurs extérieurs à l’observateur.
Un algorithme, de façon générique, est une suite linéaire d’instructions univoques permettant de transformer des données initiales en un résultat attendu. Pour être compris par une machine, un algorithme doit être traduit en langage informatique.
Issu de la science du traitement du signal, ce terme qualifie, lorsqu’il s’agit d’affichage numérique, les algorithmes visant à représenter le plus fidèlement possible des images vectorielles (caractères, graphiques, dessins) sur la matrice de pixels des écrans contemporains.
Une API (Application Programming Interface) a pour but de faciliter le travail d’un programmeur en lui fournissant un ensemble de fonctions, de protocoles et d’outils permettant de réaliser ou d’enrichir un programme (application, site Web, etc.)
Une application (app), ou logiciel applicatif, est un type de logiciel permettant à son utilisateur de réaliser une tâche spécifique (écrire un texte, composer de la musique, naviguer sur le Web, etc.). Il s’oppose aux logiciels dits « système » permettant de faire fonctionner la machine (pilote d’imprimante, utilitaire réseau, etc.).
L’apprentissage automatique correspond à un ensemble de mécanismes destinés à faire évoluer les procédures d’un programme en fonction du repérage de corrélations statistiques issu des analyses précédentes. Ce type de méthode permet de résoudre efficacement des problèmes complexes pour les algorithmes conventionnels. Elles sont notamment utilisées pour la reconnaissance de motifs, le développement de moteurs de recherches ou l’analyse financière.
L’apprentissage profond désigne des techniques d’apprentissage automatique basées sur de grands jeux de données prédéfinis et destinés à « entraîner » automatiquement des algorithmes, c’est-à-dire à leur permettre de définir leurs propres paramètres d’analyse. Depuis les années 2000, le développement de ces méthodes (« réseaux de neurones », etc.) a entraîné d’importants progrès dans les domaines de l’analyse du signal et notamment de la reconnaissance faciale, de la reconnaissance vocale, de la vision par ordinateur et du traitement automatique des langues.
L’ASCII, acronyme d’American Standard Code for Information Interchange, est une norme informatique apparue dans les années 1960 qui vise à standardiser l’encodage de caractères numériques. Très limitée, elle ne permet de spécifier que 95 caractères (128 codes sur 7 bits), excluant notamment les langues comportant des caractères accentués.
Un langage d’assembleur désigne, dans le domaine de la programmation informatique, un langage de bas niveau dont les instructions restent lisibles par un être humain (au contraire du code binaire, par exemple). Il s’agit des langages les plus proches de l’architecture matérielle des machines et qui proposent donc au développeur une prise directe avec les ressources de l’ordinateur. Ces derniers sont particulièrement adaptés à la réalisation de programmes nécessitant beaucoup de puissance de calcul.
Anglicisme qualifiant une ressource numérique (image, modèle, processus, ensemble de fonctions, etc.) réutilisable, ou dont l’emploi peut être généralisé.
Un assistant personnel de poche (en anglais, PDA ou Personal Digital Assistant) est un dispositif mobile qui propose les fonctionnalités d’un ordinateur sous un format portable. Ces appareils ont progressivement été remplacés par les smartphones depuis 2007.
Système de représentation dont les dimensions spatiales sont projetées suivant trois lignes droites orientées et dont les proportions linéaires sont conservées. Ce mode de projection conserve les parallèles, à la différence de la projection perspective qui les fait converger vers un point de fuite.
Un back end (ou back office) désigne l’infrastructure technique d’administration, habituellement sécurisée avec un mot de passe, servant à faire fonctionner une interface client (front end, ou front office).
Les langages de balisage sont des langages informatiques utilisés pour la structuration, la description et l’enrichissement de données textuelles. Ils sont caractérisés par l’inclusion de balises (séquences de signes prédéterminées) dans un flux de texte suivant une syntaxe spécifique.
En informatique, une base de données est un programme destiné au stockage et à l’accès de données, généralement par le biais d’un langage dédié comme SQL. Il existe plusieurs types de structures de bases de données : navigationnelles (les données sont organisées suivant un réseau de liens fixes pouvant être lus un à un), hiérarchiques (les données sont organisées suivant un schéma pyramidal et peuvent être lues depuis leur occurence « maître »), relationnelles (les données sont organisées suivant un modèle de tableau comportant plusieurs colonnes définies au préalable, dont les valeurs ou la globalité peuvent être utilisées pour trier les résultats d’une requête) ou de type « NoSQL » (les données sont stockées en paquets sans structure prédéfinie et sont indexées grâce à un identifiant unique).
Les bibliothèques logicielles sont des ensembles de fonctions préétablies, destinées à étendre les possibilités d’un langage de programmation.
Les big data, littéralement « méga données », désigne des ensembles de données devenus si volumineux qu’ils dépassent les capacités de stockage, d’analyse ou de visualisation des outils informatiques conventionnels. Ce terme est apparu au milieu des années 2000 avec la multiplication des capteurs physiques et systèmes de tracking (pistage Web).
À l’origine, le terme anglais bitmap qualifie un tableau contenant des données binaires (oui/non). Cette structure fut notamment utilisée au début des années 1970 pour stocker et décrire les premières images matricielles, c’est-à-dire constituées d’un ensemble de points discrets (pixels) répartis uniformément sur deux dimensions, à la manière d’un canevas. Suivant le format de l’image, chaque pixel peut contenir des informations plus ou moins précises sur sa valeur de gris ou de couleur. Dans le champ du design graphique, une image bitmap se réfère à une image matricielle dont les pixels ne peuvent prendre que deux valeurs (binaires) : noir ou blanc.
Ce mot, abrégé de « robot », qualifie le plus souvent un programme autonome utilisant des algorithmes destinés à mimer le comportement d’un utilisateur humain (comme les chatbots, ces agents conversationnels destinés au chat).
La calculabilité d’une fonction mathématique définit sa capacité à être calculée par une machine de Turing. Une fonction calculable peut ainsi être traduite en programmeinformatique, exécutable par tout système compatible.
Dispositif d’affichage utilisé pour ajouter des informations à la perception visuelle (réalité augmentée) ou pour reconstituer un environnement imaginaire (réalité virtuelle). Ce type de casque peut comporter un ou deux écrans au niveau des yeux, ainsi que des capteurs de position permettant de synchroniser l’image projetée aux mouvements de son·sa utilisateur·rice.
Acronyme de l’anglais Compact Disc Read Only Memory, le CD-ROM qualifie un disque optique destiné au stockage de données numériques. Ce support, détourné du compact disc musical de Philips, fut notamment utilisé à partir du milieu des années 1990 pour la diffusion de contenu éditorial, de jeux vidéo (Sony Playstation) ou de données et logiciels informatiques.
Le cloud, pour cloud computing (« informatique en nuages ») désigne l’utilisation de ressources informatiques exécutées sur des machines distantes (serveurs), la plupart du temps mises à disposition par un prestataire sous forme de contrat de location ou de paiement à l’utilisation.
Un CMS (Content Management System) est un type de programme permettant de saisir et d’afficher des données d’un site Web. Il est généralement installé sur un serveur d’hébergement et permet ensuite d’entrer des contenus à travers une interface d’administration (back end) qui sont, la plupart du temps, stockés dans une base de données puis accessible dans le navigateur Web.
Le code source d’un programmeinformatique est un texte contenant des instructions rédigées dans un ou plusieurs langages de programmation. La plupart du temps, le code source est compilé en code binaire pour pouvoir être exécuté (lu) par la machine. Une fois compilé, le code binaire est impossible à modifier sans avoir accès au code source.
Un codex est un type de livre formé d’un ensemble de pages reliées entre elles. Il se distingue des ouvrages constitués d’un rouleau continu (volumen ou rotulus) qu’il remplaça progressivement à partir du 1er siècle ap. J.-C.
Un compilateur est un programme informatique qui transforme un code source écrit dans un langage de programmation, compréhensible par un être humain, en code binaire afin de pouvoir être exécuté (lu) par une machine.
Le compositing (« composition ») est un ensemble de techniques numériques, généralement utilisées pour la post-production cinématographique, permettant de mélanger plusieurs images ou médias afin d’en faire un seul plan ou un seul élément.
Les courbes de Bézier sont des courbes mathématiques pouvant être définies par un ensemble d’équations polynomiales. Découvertes par l’ingénieur automobile Pierre Bézier en 1962, il s’agit aujourd’hui du modèle dominant pour le dessin vectoriel, la description de caractères typographiques ou la CAO (Conception Assistée par Ordinateur).
Les feuilles de style en cascade (CSS, de l’anglais Cascading Style Sheets) désignent un langage informatique servant à décrire la présentation de document Web (généralement des pages Web).
Le CSS Print est un ensemble d’instructions écrites en langage informatique CSS servant à gérer l’aspect imprimé d’une page Web. Il est ainsi possible d’utiliser le Web comme un environnement de mise en page et de publication multi-supports.
Le terme de cyberculture, apparu dans les années 1990, est une tentative de synthèse des concepts de cybernétique (science du contrôle), de cyberpunk (science-fiction dystopique) et de cyberespace (modes de création, de navigation et de relation permis par le numérique). La cyberculture désigne à la fois un ensemble de productions culturelles et un nouveau rapport à la culture.
La cybernétique (du grec kubernêtês : pilote, gouverneur) est un terme proposé en 1947 par le mathématicien Norbert Wiener pour caractériser une science du contrôle des systèmes naturels ou artificiels, basée sur l’informatique. Elle manipule des notions comme l’équilibre (et l’entropie), le système (piloté), la boîte noire (black box), la rétroaction (feedback) et l’information (théories du signal, relations input/output).
D3.js (ou D3 pour Data-Driven Documents) est une bibliothèque JavaScript proposant des fonctionnalités additionnelles destinées à la représentation visuelle de données. Développé depuis 2010 par Mike Bostock, il s’agit aujourd’hui de l’outil de visualisation de données majoritaire sur le Web.
Le design adaptatif qualifie la conception d’interfaces pensées pour s’ajuster visuellement à différents terminaux : saisie tactile ou à la souris, ratios, tailles et résolutions d’écrans variables, du smartphone à l’ordinateur de bureau en passant par la tablette.
Le DOM (Document Object Model ou Modèle-Objet de Documents) est la structure calculée d’une page Web. Les navigateurs intègrent généralement un inspecteur DOM, un outil de développement permettant d’observer et de modifier le DOM en cours de consultation.
Une donnée est une description élémentaire d’une réalité, évaluable en fonction d’un système de référence. Il peut s’agir, par exemple, d’une observation ou d’une mesure. Les données brutes doivent généralement être analysées et organisées afin d’en tirer un sens, et donc une information.
En animation, une courbe d’accélération (easing function) décrit l’évolution d’un paramètre en fonction du temps. Un easing linéaire appliqué à une position produit un mouvement régulier à vitesse constante tandis qu’un easing progressif est utilisé pour produire un effet d’accélération.
Ensemble de techniques utilisées dans l’industrie cinématographique pour simuler des images ou des mouvements difficiles à réaliser autrement (explosions, lumières, etc.). Certains procédés sont directement intégrés dans des logiciels de montage et postproduction.
En informatique, un émulateur qualifie un logiciel destiné à se substituer à un élément matériel d’une machine ou à une machine complète. Principalement utilisé dans le jeu vidéo ou le développement logiciel, ce type de programme vise à imiter le même comportement que la cible hardware (console de jeu, périphérique ou microarchitecture).
L’encodage correspond au processus de transcription d’un message textuel ou de données suivant des conventions spécifiques. L’Unicode (1987) est, par exemple un système standardisé d’encodage des caractères attribuant un identifiant numérique unique à chaque glyphe afin d’en garantir le bon affichage, quel que soit la plateforme informatique ou le logiciel utilisé.
Le format de fichier EPS (Encapsulated PostScript) décrit un type de document permettant d’encapsuler des fichiers PostScript qui décrivent des documents imprimés. Il est adapté aux images vectorielles et notamment utilisé dans le logiciel Illustrator.
L’ePub (2007), acronyme d’electronic publication (publication électronique), est un format de livre numérique ouvert et standardisé basé sur les langages du Web (HTML et CSS). Contrairement au format PDF, ce dernier encode le texte sous forme de flux et permet à chaque utilisateur d’en ajuster l’ergonomie de lecture. Bien que lisible sur de nombreux appareils (liseuses, smartphones, tablettes et ordinateurs de bureau), ce dernier ne permet toutefois pas d’intégrer d’interactions riches ni de mise en pages singulières pouvant être affichées de façon homogène.
En informatique, une expression régulière (regex) est une suite de caractères décrivant, selon une syntaxe précise, un ensemble de séquences de glyphes possibles. Les expressions régulières sont notamment utilisées pour la recherche et le remplacement de portions de textes.
Visualisation des polygones ou des courbes (NURBS) constitutives d’un objet 3D à l’aide d’un réseau de lignes.
La technologie propriétaire Flash vise à enrichir les pages Web d’éléments animés et interactifs créés dans le logiciel éponyme. Elle fut rendue publique en 1996, à un moment où les langages standard du Web ne permettaient que des interactions très sommaires. L’affichage des objets Flash (.SWF) dans le navigateur Web nécessite l’installation du plug-in Flash player. Critiquée en raison de problèmes de performance et de sécurité, Flash n’est pas supportée dans la plupart des terminaux mobiles, et tend à se raréfier au sein des navigateurs Web.
Le flat design est un paradigme esthétique normatif adopté par Microsoft (ModernUI), Google (Material Design) ou Apple à partir des années 2010. Il regroupe des interfaces graphiques utilisateurs comprenant des aplats de couleurs vives, des formes abstraites et des polices de caractères linéales. Il s’oppose aux interfaces pouvant relever du skeuomorphisme, c’est-à-dire de la simulation numérique d’objets physiques.
En programmation informatique, une fonction (ou procédure) est une partie (objet) d’un programme qui est destinée à réaliser une opération spécifique et peut être mobilisée ad hoc (routine).
@font-face est une règle du langage CSS permettant d’intégrer des polices de caractères personnalisées dans des page Web. Définie par le W3C dès 1998, il fallut attendre le début des années 2010 pour que ces dernières soient implémentées sur les principaux navigateurs Web.
Dans le champ de la programmation informatique, un fork (fourche, ou embranchement) est un nouveau logiciel dérivé du code source d’un logiciel existant, la plupart du temps placé sous licence libre.
Le G-Code est un langage de programmation datant des années 1960, utilisé pour définir des séquences d’instructions, géométriques ou annexes, permettant de piloter des machines-outil à commande numérique.
Le GIF (Graphics Interchange Format, « format d’échange d’images ») est un type de fichier pour images matricielles couramment utilisé sur le Web. Publié en 1987, il permet d’encapsuler dans le même fichier une ou plusieurs images (alors jouées sous la forme d’animations) dont les couleurs sont décrites suivant une palette de 256 nuances, dont une transparente (qui autorise le détourage).
Lancé en 2008, GitHub est une plateforme d’hébergement et de gestion de codes sources basée sur le protocole de versionning (versionnage) Git et sur les méthodes de travail collaboratif propre à l’open source.
Développé par Richard Stallman à partir de 1983, GNU (GNU’s not Unix) est un système d’exploitation libre de droits reprenant les concepts et la compatibilité du système d’exploitation propriétaire Unix, initialement développé aux Bell Labs en 1969 pour les systèmes mainframes. La fusion de GNU avec le noyau Linux, développé par Linus Torvalds en 1991, donnera naissance à GNU/Linux, le système d’exploitation libre le plus utilisé.
Mise au point à partir de 1989 par Richard Stallman, la licence GPL (GNU General Public License, GNU-GPL) a pour objectif initial d’établir les conditions légales de distribution de GNU et du logiciel libre en général. Les termes et les conditions de la GPL permettent à toute personne de modifier le projet, de l’étudier et de le redistribuer, y compris sous une forme dérivée.
Grafitti est un programme de reconnaissance d’écriture manuscrite développée par l’entreprise Palm au début des années 1990, utilisé dans des assistants personnels mobiles (PDAs).
Association des termes hack et marathon, les hackathons sont des événements durant lesquels des développeurs volontaires se regroupent pendant un temps court, pour réaliser ensemble des projets ponctuels.
Un hacker (de l’anglais hack « bidouiller, modifier, bricoler, fouiner ») est un individu capable de comprendre et de modifier des systèmes informatiques a priori verrouillés. Par extension, et contrairement à l’image négative du pirate, il est ainsi possible de voir, dans la figure du hacker, une forme d’habileté et de curiosité dont les effets contribuent à la recherche du bien commun et à l’émancipation individuelle.
Le hinting (optimisation de rendu) consiste en une série d’instructions et de lignes de références visant à améliorer l’affichage matriciel (pixels) de contours de caractères vectoriels.
HP-GL (Hewlett-Packard Graphics Language) est un langage informatique développé à la fin des années 1970, permettant de contrôler des tables traçantes. Il est basé sur une série d’instructions représentant des commandes machines (comme lever ou baisser la plume) et des coordonnées géométriques.
Acronyme d’HyperText Markup Language, le HTML est un langage de description de données structuré en balises, conçu pour décrire le contenu d’une page Web. Il s’agit de l’une des trois inventions, avec HTTP (HyperText Transfert Protocol) et URL (Uniform Resource Locator) qui ont permis l’existence du Web.
Le terme de publication hybride qualifie des objets éditoriaux dont les supports ou les processus de conception impliquent un mélange de technologies physiques et numé riques (livre génératif, web2print, édition multisupport, etc.).
Imaginé par l’informaticien Ted Nelson en 1965 puis largement utilisé au moment de la démo cratisation du Web, un hyperlien qualifie un élément textuel singulier pointant vers un ou plusieurs documents associés au sein d’un même système hypertextuel.
L’hypermédia est une extension des principes d’interconnexion de l’hypertexte à d’autres types de documents, notamment visuels, sonores, animés ou interactifs.
Théorisé en 1963 dans le cadre du projet Xanadu par Ted Nelson, un hypertexte est un texte comportant des références (hyperliens) pointant vers d’autres textes. Ce paradigme, en rupture avec l’expérience linéaire de la lecture conventionnelle, constitue la base de logiciels comme Hypercard ou de système comme le Web.
Petite image symbolisant une fonction, une donnée ou un programme lui-même au sein d’une interface graphique (voir Affordance et Interface graphique utilisateur).
Image numérique issue de différents types de programmes : logiciel de rendu 3D (type Ombrage de Gouraud), réseaux de neurones génératifs, visualisation de données, traitement d’images matricielles, etc.
En contexte numérique, l’immersion désigne un ensemble de stratégies visant à simuler un environnement tangible, par exemple via l’usage de la réalité virtuelle et de casques de visualisation.
L’incrustation est un effet visuel utilisé en vidéo et au cinéma qui consiste à combiner plusieurs objets filmés en une même image. Généralement réalisée en postproduction, elle permet de superposer des plans transparents (matte keying) ou des plans détourés en fonction d’une couleur spécifique, généralement bleu-vert (chroma keying).
Élément de connaissance, susceptible d’être formalisé à l’aide de conventions pour être conservé, traité ou communiqué. Au sens étymologique, l’information est ce qui donne une forme à l’esprit. Elle vient du verbe latin informare, qui signifie « donner forme à » ou « se former une idée de ».
Concentration des mots « information » et « automatique », pour désigner la science du traitement automatique des données. La présence de la notion d’information et non de donnée, souligne la présence humaine dans la coopération avec l’automate : une donnée ne peut devenir une information que si un être humain l’interprète.
Inkscape est un logiciel libre (licence GPL) de dessin vectoriel dont la première version date de 2003. Il constitue une alternative crédible au logiciel propriétaire Illustrator édité par Adobe.
Inspirées des interfaces textuelles caractéristiques des premiers ordinateurs, les instructions textuelles (prompts) désignent une requête visant à obtenir un résultat donné à partir d’une suite de mots en langage naturel. Elles permettent notamment d’interagir avec des programmes d’apprentissage automatique (machine learning) tels que Midjourney ou ChatGPT (2022).
Ensemble des théories et techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler ou de réaliser des capacités demandant de l’intelligence humaine (perception, mémoire, émotion, raisonnement critique, etc.). Ce terme est issu de l’article « Computing Machinery and Intelligence » publié en 1950 par Alan Turing.
Ensemble des théories et techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler ou de réaliser des capacités demandant de l’intelligence humaine (perception, mémoire, émotion, raisonnement critique, etc.). Ce terme est issu de l’article « Computing Machinery and Intelligence » publié en 1950 par Alan Turing.
Apparu de concert avec le développement des machines électriques puis électroniques, ce domaine de recherche vise à améliorer l’usage et l’échange d’informations entre les utilisateur·rices et tout appareil technique (via des interfaces graphiques, boutons physiques, etc.).
Une interface agit comme une jonction entre deux objets distincts, leur permettant d’interagir par un ensemble de règles définies. Dans le champ du numérique, il peut s’agir d’interfaces utilisateurs permettant à un être humain d’interagir avec un ordinateur (en utilisant, par exemple, des représentations visuelles d’objets virtuels, cf.Interface graphique utilisateur), de protocoles de communication entre logiciel et périphérique matériel (pilote) ou encore entre logiciels (cf.API).
Inventées à la fin des années 1960 par l’équipe de l’ingénieur Douglas Engelbart à l’institut de recherche de Stanford puis développées au Xerox PARC (Palo Alto Research Center) au milieu des années 1970, les interfaces graphiques utilisateurs (GUI) sont un type d’interface permettant à un utilisateur d’interagir avec des objets numériques au travers d’icônes, de menus et de textes visualisés sur un écran (cf. WIMP). Les interfaces graphiques se sont développées avec l’ambition de démocratiser l’accès aux ordinateurs en levant la complexité des interfaces en ligne de commande qui prévalaient à l’époque.
Issues des premiers systèmes informatiques centralisés et notamment des mainframes (ordinateurs centraux) et terminaux Unix, les interfaces textuelles (ou en lignes de commandes) correspondent à un paradigme dans lequel l’utilisateur interagit avec la machine en ne saisissant que du texte suivant une syntaxe préétablie et souvent automatisable (shell).
Internet est un réseau informatique mondial distribué, c’est-à-dire ne comportant pas de centre névralgique. Les données sont transmises de machine à machine en utilisant une série de protocoles standardisés qui sont le support de plusieurs services, comme le courrier électronique (e-mail), les envois de fichiers en peer-to-peer (BitTorrent) ou le Web. Il fait suite au réseau ARPAnet créé en 1972 qui était principalement destiné à un usage universitaire et militaire.
L’interopérabilité définit la capacité d’un système ou d’un programme à fournir et à accepter les services ou ressources issues d’autres environnements. Au-delà de la compatibilité qui n’en caractérise que le possible fonctionnement, cette notion englobe plus largement la diffusion des informations nécessaire à l’interfaçage entre objets distincts.
Langage de programmation orienté objet, créé en 1995 par Sun Microsystems pour le développement de logiciels. Un programme Java a la particularité de pouvoir être porté d’un système d’exploitation à un autre, sans compilation spécifique, grâce à l’utilisation d’une machine virtuelle permettant l’exécution directe du code.
Langage de programmation orienté objet, créé en 1995 par Brendan Eich. Principalement employé pour ajouter de l’interactivité aux pages Web, il trouve aujourd’hui des applications plus larges, notamment grâce à Node.js, un moteur d’exécution local.
Ensemble de données numériques associées à une observation particulière et dont les valeurs sont exprimées suivant un système cohérent.
Ensemble de programmes (compilateur, débugger, bibliothèque logicielle) destinés à la production d’un logiciel pour une plateforme donnée (système d’exploitation, console de jeu, microcontrôleur, etc.).
Un langage de programmation est un système de notation, le plus souvent textuel, destiné à l’écriture du code source de programmes informatiques. Comme les langues naturelles, chaque langage de programmation possède un alphabet, une sémantique, un vocabulaire et des règles syntaxiques spécifiques.
Une licence libre garantit à l’utilisateur du logiciel les quatre libertés suivantes : libre usage ; possibilité d’étude de modification et de redistribution à d’autres usagers, y compris à but commercial. La licence libre la plus célèbre est la licence GPL.
La ligne de flottaison est une démarcation imaginaire délimitant la partie visible d’un site Web avant que l’utilisateur n’ait fait défiler la page Web. La terminologie anglaise du fold (pli) provient, quant à elle, de la presse quotidienne : elle qualifie la partie apparente d’un journal plié en deux.
Lingo est un langage de script propriétaire utilisé pour la production d’applications interactives avec Macromedia Director. Initialement dérivé des langages BASIC et HyperTalk (utilisé au sein du logicielHyperCard), il fut notamment employé pour la production de CD-ROMinteractifs au milieu des années 1990.
Linux (GNU/Linux) est un système d’exploitation, au même titre que Windows et macOS. Placé sous licence libre (GPL), il résulte de la fusion de la fusion du système d’exploitation GNU développé par Richard Stallman dès 1983, et du noyau Linux développé par Linus Torvald à partir de 1991. GNU/Linux est le logiciel le plus emblématique du logiciel libre et de la culture hacker.
Une liseuse est un appareil mobile conçu pour la lecture et le stockage de livres numériques qui utilise notamment un écran en papier électronique afin de limiter la fatigue oculaire. L’exemple le plus notable est le Kindle (2007), une liseuse produite par Amazon interfacée directement avec une plateforme de vente de livres numériques au format propriétaire distribués par le même éditeur.
Un livre numérique est un livre édité et diffusé sous forme de fichier numérique destiné à être lu sur écran. Les éditeurs et plateformes de distribution utilisent divers formats concurrents, libres (ePub, HTML, texte brut) ou propriétaires (PDF, AZW), pouvant intégrer des systèmes de gestions de droits numériques (DRM, Digital Rights Management) qui en restreignent la circulation.
Les logiciels sont des ensembles de programmes informatiques interagissant avec la partie matérielle d’un ordinateur. Il existe deux grands types de logiciels : les applications permettant à un utilisateur d’effectuer des tâches et les logiciels dits « système » permettant de faire fonctionner la machine (pilote d’imprimante, utilitaire réseau, etc.).
Un logiciel libre est, en termes techniques et légaux, d’être utilisable, étudiable, modifiable et redistribuable par son utilisateur, ce qui implique que son code source soit ouvert. Par opposition aux logiciels propriétaires dont le code source est fermé, le logiciel libre est porteur de valeurs de liberté et de partage.
Une machine de Turing est un modèle mathématique imaginé par Alan Turing en 1936 qui décrit le fonctionnement des appareils de calcul en vue de donner une définition précise au concept d’algorithme ou de « procédure mécanique ». Elle est composée d’un ruban infini divisé en cases consécutives, d’une tête qui peut se déplacer, lire et écrire les symboles sur le ruban, d’un registre d’état qui mémorise l’état courant de la machine et d’une table d’actions qui indique à la machine quel symbole écrire sur le ruban. Tout problème de calcul fondé sur une procédure algorithmique peut être résolu par une machine de Turing.
Un mainframe, ou ordinateur central, est un ordinateur de grande puissance permettant le traitement centralisé de données. Contrairement à un réseau d’ordinateurs personnels interconnectés, les utilisateurs de mainframes utilisent des terminaux pour interagir avec l’ordinateur central. Chaque terminal est une interface qui permet de saisir des commandes et d’en visualiser les résultats. Ce type d’architecture, principalement utilisé dans les années 1970, est toujours en service dans certaines grandes entreprises (banques) et administrations.
Markdown est un langage de balisage créé en 2004 par John Gruber, programmeur américain. Son but est d’offrir une syntaxe facile à lire et à écrire permettant le formatage d’un texte.
Le matériel informatique (hardware) comprend l’ensemble des composants physiques et tangibles d’un ordinateur. Il s’oppose à la partie logicielle (software) de la machine qui qualifie les instructions et données stockées ou exécutées par le matériel. Cette distinction, établie par le mathématicien John von Neumann en 1955 d’après les travaux d’Alan Turing sert, depuis, de modèle pour la conception des ordinateurs.
Le terme de media désigne tout moyen de diffusion permettant la communication, de façon directe (langage, écriture, etc.) ou via un procédé technique (radio, télévision, Web, etc., on parle alors de mass medias). Selon le théoricien des médias Friedrich Kittler, « tous les media techniques ont pour fonction soit d’enregistrer, soit de transmettre, soit de traiter des signaux ; […] l’ordinateur (en théorie depuis 1936, en pratique depuis la Seconde Guerre mondiale) est le seul medium qui combine ces trois fonctions ».
Une métadonnée est une donnée servant à définir ou décrire une autre donnée. La date de prise de vue d’une photographie numérique est, par exemple, une métadonnée de cette dernière.
Le concept de metamedium, imaginé en 1977 par l’ingénieur Alan Kay (alors en poste au Xerox PARC), exprime l’idée que la puissance de calcul d’un ordinateur peut être mobilisée pour simuler et combiner potentiellement n’importe quel média (image, texte, son, vidéo, etc.) et en inventer de nouveaux.
Apparue avec l’avènement de l’ordinateur Xerox Star en 1981, la métaphore du bureau est un ensemble d’éléments d’interface graphique virtuelle dont la représentation évoque, au travers d’icônes, les objets d’un bureau physique (corbeille, dossiers, fichiers, etc.) Ces représentations traduisent aussi bien des actions à réaliser par le système d’exploitation (supprimer, copier, coller, etc.) que des données stockées (fichiers).
À la différence des blocs figés de l’impression typographique traditionnelle, le terme « liquide » qualifie des compositions numériques dont la mise en pages s’ajuste en fonction de l’éventuelle variation du format (dimensions de la feuille de papier ou de la fenêtre du navigateur Web). Le texte se comporte alors comme un flux « coulant » de colonne en colonne.
Le laboratoire MIT Media Lab a été fondé par Nicholas Negroponte et Jerome Wiesner en 1985 au sein du Massachusetts Institute of Technology. Il est dédié aux projets de recherche relatifs aux champs du design, de l’interaction et de la technologie. De nombreuses initiatives ont trouvé leur source au Media Lab, dont la revue Wired, le logiciel Processing, ou encore le projet One Laptop per Child (OLPC). Le Media Lab a accueilli des personnalités telles que Neil Gershenfeld, Joi Ito, John Maeda, Marvin Misky et Ethan Zuckerman.
Le morphing recouvre l’ensemble des techniques d’interpolation, automa tisées ou non, qui transforment une forme en une autre (tracé, visage, etc.) de façon continue.
Développé par Bob Goldstein (États-Unis) en 1966 et repris en France à partir de 1978 par François Billetdoux, le terme de multimédia caractérise des productions combinant une multiplicité de médias : image, son, film, vidéo, et autres contenus interactifs. Aujourd’hui, son sens a dérivé pour désigner de façon générale l’ensemble des productions et objets relatifs aux technologies numériques.
Multiple Master est une extension du format de police de caractères Type 1 qui combine plusieurs versions de glyphes dites « maîtres » (masters), c’est-à-dire styles « originaux ». Ces fichiers permettent à l’utilisateur ou au dessinateur du caractère d’interpoler en continu ces styles via un ou plusieurs axes (graisse, proportions, corps optique, etc.). Un des premiers carac tères utilisant cette techno logie fut le Myriad (Robert Slimbach et Carol Twombly), conçu pour Apple en 1992. Multiple Master a été progressivement remplacé par les évolutions du format OpenType (1.8, police variable).
Un navigateur Web est un logiciel conçu pour accéder et afficher des pages du World Wide Web. Le terme « navigateur » est inspiré de Netscape Navigator, le navigateur phare apparu au milieu des années 1990. Les navigateurs Web les plus utilisés à l’heure actuelle sont Google Chrome, Mozilla Firefox, Microsoft Edge et Apple Safari.
Apparu dans les années 1950, le terme nerd est initialement connoté de façon péjorative pour désigner une personne asociale, principalement concernée par des sujets intellectuels et scientifiques. Par comparaison, le terme geek renvoie à une personne qui a des centres d’intérêt ou des activités liées à l’informatique et aux technologies numériques.
Netscape Navigator (1994) était un des premiers navigateurs Web. Dominant le marché au milieu des années 1990, celui-ci a régressé face à la concurrence d’Internet Explorer, lancé par Microsoft à partir de 1995. Netscape était disponible sur les plateformes Windows, Linux et Mac OS. Bien que son dévelop- pement ait cessé en 2008, Netscape est l’origine du navigateur libre Mozilla Firefox (2002), toujours en développement.
Dans le contexte de l’informatique, le terme numérique, en anglais « digital », désigne un objet virtuel (texte, nombre, image, donnée, programme, etc.) encodé sous forme binaire, c’est-à-dire d’une suite de bits à l’état 0 ou 1. Plus généralement, ce terme qualifie l’ensemble des contenus ou activités liés à l’utilisation d’ordinateurs.
L’obsolescence technique désigne le processus de déclassement d’un objet en raison d’une perte de fonction ou de valeur d’usage, celle-ci pouvant être provoquée par le fabricant et/ou concepteur (on parle alors d’« obsolescence programmée »).
La reconnaissance optique de caractères (Optical Character Recognition) caractérise en ensemble de techniques visant à traduire des images de textes (souvent des documents imprimés numérisés) en fichiers texte pouvant, dès lors, faire l’objet d’opérations techniques (copier/coller, recherche, etc.).
Inventée par Henri Gouraud en 1971, cette technique de rendu 3D consiste à interpoler la luminosité d’un pixel en fonction de l’orientation du polygone qu’il représente. Appliqué à chaque sommet du maillage, cet ombrage, plus réaliste que le flat shading, a pour conséquence d’adoucir les angles.
Qualifie des jeux de données dont l’accès et l’usage sont libres, sans restriction technique, juridique ou financière. Ce terme correspond, par extension, aux politiques gouvernementales actuelles (incarnées par les sites Web data.gov aux États-Unis, et data.gouv.fr en France) aspirant à favoriser le développement d’une économie basée sur la réutilisation des données publiques.
Par opposition à la philosophie du logiciel libre basée sur la vision sociale de la liberté de l’utilisateur, l’open source est une méthodologie de développement pragmatique basée sur l’efficacité du travail collaboratif et sur le partage des codes sources des programmes. Ce terme a notamment été popularisé par Eric Raymond, cofondateur de l’Open Source Initiative en 1998.
Développé par Microsoft à partir de 1996, l’OpenType est un format de fichier décrivant des polices de caractère numérique qui vise à enrichir le format TrueType initié par Apple à la fin des années 1980. Il ajoute de nombreuses fonctionnalités, comme l’augmentation du nombre maximum de glyphes, le support des caractères non latins, le codage de ligatures, etc.
Dans le contexte du Web, un pad est un éditeur de texte collaboratif en temps réel fonctionnant dans un navigateur Web. Le plus connu d’entre eux est Etherpad (2008). N’importe quel utilisateur peut modifier un document, nommé pad, qui possède sa propre adresse URL. Les modifications de chaque participant sont identifiées par un marqueur visuel, et sont généralement enregistrées dans un historique global (versioning).
Une page Web représente l’unité de consultation du Web. Identifiée par un adresse Web (URL) unique, elle est constituée d’un document dont le contenu est décrit en HTML pouvant associer une feuille de style CSS ou des scripts JavaScript. La première page Web (Info Cern) fut mis en ligne le 20 décembre 1990 par l’informaticien Tim Berners-Lee et était hébergée sur sa station de travail NeXT.
Le terme de papier électronique fait référence à une technologie matérielle d’affichage numérique visant à mimer l’apparence d’une feuille de papier imprimée. Contrairement aux écrans conventionnels rétroéclairés, l’e-paper réfléchit la lumière ambiante et propose ainsi une lisibilité optimale en plein jour tout en restant très économe en énergie électrique.
La parallaxe désigne l’effet visuel provoqué par un changement de position d’un·e observateur·rice. Sur le Web, le parallax scrolling caractérise un système de défilement, populaire dans les années 2010, où les différents éléments de la page Web se déplacent à des vitesses différentes, ce qui produit une impression de profondeur.
L’ordinateur personnel (Personnal Computer), fut imaginé au Xerox PARC dans les années 1970 par l’ingénieur Alan Kay et son équipe en réaction à l’architecture des mainframes en vigueur à l’époque. L’IBM PC, sorti en 1981, fut le premier ordinateur personnel produit à plusieurs millions d’exemplaires. Son architecture ouverte en a fait l’ancêtre de tous les ordinateurs « compatibles PC » vendus par la suite avec les systèmes d’exploitation de Microsoft (MS-DOS, puis Windows).
Présenté par la société Adobe en 1992, le PDF (Portable Document Format), est un langage non sémantique permettant de décrire et d’afficher des documents numériques paginés, originellement destinés à l’impression. Grâce à l’utilisation de coordonnées géométriques PostScript, la spécificité du PDF est de préserver la mise en page d’un document ; polices de caractère, images, objets graphiques, etc. ; telle qu’elle a été définie par son auteur, et cela quels que soient le logiciel, le système d’exploitation et l’ordinateur utilisés pour l’imprimer ou le visualiser.
Système de représentation dont les dimensions spatiales convergent vers deux ou trois points de fuite. Inventé à la Renaissance, ce mode de projection donne l’illusion d’une profondeur sur plan bidimensionnel.
La photocomposition qualifie les techniques de composition typo-graphique généralisées dans les années 1960 qui utilisaient des procédés photomécaniques (matrices, films transparents, supports sensibles à la lumière) pour la production de textes. Rapidement informatisé, ce type de système était manipulé par un opérateur spécialisé qui saisissait et formatait les textes à l’écran avant de produire un film destiné à être découpé et intégré à une maquette.
Technique photographique permettant de reconstituer un volume tridimensionnel en comparant la parallaxe d’images issues de points de vue différents.
Langage de programmation libre créé en 1994 pour la génération dynamique de pages Web depuis un serveur. PHP (Php : Hypertext Preprocessor) s’interface généralement avec une base de données relationnelle (MySQL) pour produire des fichiers textes (HTML). Il s’agit du langage serveur majoritaire sur le Web depuis la fin des années 1990.
Utilisé dans le shell de systèmes de type Unix, le pipe (ou pipeline) est un mécanisme permettant d’enchaîner les commandes, de sorte que le résultant d’un processus alimente l’entrée du suivant. Ne pas confondre avec le service Pipes de la société Yahoo! qui proposait une interface de programmation visuelle destinée à trier et filtrer tout type d’information provenant du Web.
Le pistage Web désigne l’ensemble des techniques (cookies, pixels-espions, historiques de navigation, etc.) destinées à retracer et à collecter la navigation et les données des utilisateurs du Web souvent à des fins commerciales directes ou indirectes. Ces techniques de récolte des données personnelles sont notamment insérées dans des services « gratuits » tels que des moteurs de recherche, des médias sociaux, ou des systèmes d’exploitation (OS). Elles génèrent l’essentiel des revenus de sociétés comme Facebook ou Google (Alphabet).
Le mot pixel, issu de la locution anglaise picture element (« élément d’image »), désigne l’élément unitaire des images numériques matricielles. Il peut être associé à une valeur unique (binaire, ou sur 8 bits pour les images au trait ou en niveaux de gris) ainsi qu’à un « tuple » (tableau de valeurs, typiquement de trois valeurs correspondant aux canaux rouge, vert et bleu). Le pixel constitue, par extension, une unité de mesure (px) et son nombre détermine la définition d’une image.
Un plotter, ou table traçante, est un périphé- rique d’impression numérique utilisant le déplacement contrôlé d’un outil de dessin (feutre, crayon) pour matérialiser des images numériques vectorielles sur papier.
Un plug-in (greffon), aussi appelé add-on (ajout) ou modules d’extension, désigne un type de programme ayant la particularité de s’ajouter à un logiciel préexistant afin d’en étendre les potentialités. Ces petits programmes, souvent produits par d’autres équipes que les éditeurs du logiciel hôte, ne peuvent pas être exécutés seuls (standalone). Le plug-in propriétaire le plus utilisé est probablement Flash Player qui permet au navigateur Web sur lequel il est installé d’afficher les animations compatibles.
Les polices de caractères variables, développées en 2016 par quatre « géants » du Web (Adobe, Apple, Google et Microsoft), regroupent un ensemble de technologies permettant de réaliser des interpolations de formes entre différents masters (références) de manière continue et en suivant un ou plusieurs axes préétablis (graisse, proportions, contraste, inclinaison). Un même fichier OpenType 1.8 (police variable) combine alors les différentes coupes d’une famille et optimise ainsi la bande passante nécessaire au chargement d’une webfont.
La portabilité d’un programme qualifie sa capacité à pouvoir être exécuté dans différents environnements, qu’ils soient matériels (processeur) ou logiciels (système d’exploitation, machine virtuelle, navigateur Web).
PostScript est un langage de description graphique destiné à la communication de documents imprimables pouvant notamment contenir des éléments textuels, vectoriels et bitmap. Très fortement inspiré du langage Interpress développé par Xerox à la fin des années 1970, il servit de technologie fondatrice pour Adobe après le départ de ses fondateurs du Xerox PARC.
Dans le contexte de l’image de synthèse, ce terme désigne la capacité à obtenir une image (ou tout autre média) à partir d’un algorithme, donc sans l’intervention de la main ou d’un dispositif de captation photographique.
Créé en 2001 par Benjamin Fry et Casey Reas, tous deux étudiants de John Maeda au MIT Media Lab, Processing est un environnement et un langage de programmation facile à comprendre, destiné aux artistes, designers ou étudiants, pour la création visuelle et interactive. Placé sous licence GPL, Processing permet de réaliser des applications autonomes ou des objets pouvant être visualisés dans n’importe quel navigateur Web.
La programmation informatique désigne l’ensemble des activités impliquées dans l’écriture des programmes numériques, c’est-à-dire la rédaction de codes source dans des langages de programmation spécifiques. Les codes sources des programmes sont ensuite compilés pour être convertis en langage machine (binaire) pouvant être exécuté par un ordinateur.
Paradigme de programmation informatique utilisant des éléments de bases appelés objets (classes) qui possèdent chacun une structure interne, des données, et un ensemble de méthodes définissant leur comportement propre et les interactions possibles avec le reste du programme. Après avoir été conceptualisées dans les années 1960, ce type de langage fut développé au début des années 1970 au Xerox PARC (notamment grâce à l’ingénieur américain Alan Kay qui contribua grandement à l’élaboration du Smalltalk, un des premiers langages orientés objet). Aujourd’hui la plupart des langages de program-mation utilisent ce para-digme (C++, Java, Python, Objective-C, PHP, etc.)
Un programme informatique est un algorithme traduit en langage de programmation. Il comprend une suite d’instructions visant à atteindre un ou plusieurs objectifs spécifiques.
La PAO (Publication Assistée par Ordinateur), apparue dans les années 1980, consiste à concevoir, sur ordinateur personnel, des documents destinés à l’impression, via des logiciels d’édition spécifiques (mise en page, gestion typographique, retouche d’images, etc.).
Initié en 1989 par le programmeur Guido van Rossum (frère de Just van Rossum, cofondateur de LettError), le langage de programmation Python, orienté objet, a pour caractéristique d’être « interprété » (par opposition aux langages « compilés »), c’est-à-dire que les instructions sont traduites en langage machine au fur et à mesure de leur lecture. Cela lui assure une simplicité d’écriture et une portabilité d’un système d’exploitation à un autre. Dans le domaine visuel, le langage Python est principalement utilisé pour le dessin de caractère (format OpenType, logiciel Robofont, etc.)
La réalité augmentée (AR) qualifie l’ensemble des techniques qui permettent l’incrustation en temps réel d’éléments virtuels dans un environnement filmé en direct, généra-lement avec des appareils mobiles ou des casques immersifs.
La réalité mixte (XR pour cross reality), selon Microsoft, correspond à un paradigme d’expé-rience englobant les interactions de l’utilisateur avec des objets réels ou virtuels dans un environnement immersif (continuum entre réalité< augmentée et réalité virtuelle).
La réalité virtuelle (VR) qualifie l’ensemble des techniques qui permettent l’immersion d’un utilisateur dans un environnement entièrement numérique, généralement à l’aide d’un casque de réalité virtuelle.
Paradigme relevant du champ de l’intelligence artificielle qui vise à simuler le fonctionnement d’un cerveau humain et est constitué d’un ensemble de neurones artificiels ou nœuds. Développé après la Seconde Guerre mondiale, ce type de programme a été réinvesti au début des années 2010 et est à la base de services de génération de médias (images, textes, etc.) tels que Midjourney ou ChatGPT (2022).
Action produite en retour d’un effet sur le dispositif qui lui a donné naissance. Dans le cas des interfaces humain-machine, les interactions sont régies par des rétroactions permettant, par exemple, à un utilisateur d’obtenir la confirmation qu’une action a bien été effectuée par la machine.
Technique d’animation consistant historiquement à utiliser une séquence vidéo pour tracer manuellement et image par image les contours d’un objet. Plus récemment, la rotoscopie désigne la production d’un masque dynamique permettant d’isoler un sujet via ses contours pour le placer sur un autre fond.
Apparu en 2001, Scribus est un logiciel de mise en page placé sous licence libre GPL et une des seules alternatives au logiciel InDesign, principalement utilisé par l’industrie graphique. Le magazine Le Tigre (2006-2014) a été réalisé avec Scribus.
Un script est une série d’instructions destinées à exécuter et à coordonner l’exécution de programmes informatiques. On parle ainsi de script shell pour désigner un programme interagissant avec un interpréteur de lignes de commande.
Un serveur Web est un ordinateur distant, connecté au réseau Internet, qui permet de stocker et de rendre accessible des informations et données sur le Web (sites Web). La mise en ligne de fichiers entre un ordinateur personnel et un serveur distant se fait via FTP (File Transfer Protocol).
Un shell (coquille) est un programme proposant une interface en ligne de commandes pour interagir avec un système d’exploitation. Alors que le premier programme de ce type fût développé avec Unix au début des années 1970, Bash est aujourd’hui le shell le plus utilisé (il est installé par défaut dans la plupart des distributions de GNU/Linux et macOS).
Introduits dans la version 2.5 du CMS WordPress en 2008, les shortcodes sont des petits morceaux de code écrits entre crochets qui permettent d’exécuter facilement des instructions simples comme l’insertion de médias (vidéos, etc.).
Néologisme associant les racines grecques skéuos (contenant) et morpheús (forme) qui qualifie un type d’interface graphique utilisateur figurant des simulations réalistes d’objets physiques pour représenter des fonctions virtuelles. Ce paradigme fut notamment employé pour les systèmes d’exploitation mobiles iOS (Apple) et Android (Google) jusqu’au début des années 2010 avant d’être progressivement remplacé par des interfaces dites flat design.
Un standard désigne une norme industrielle. Dans le champ de l’informatique, les standards permettent d’obtenir une compatibilité accrue entre plusieurs programmes ou matériels. L’organisme de standardisation à but non lucratif le plus connu est le W3C (World Wide Web Consortium), chargé,depuis 1994, de promouvoir la compatibilité des technologies du Web.
Processus de la vision binoculaire par lequel nous percevons notre environnement en déduisant les informations de profondeur, de distance ou de proximité.
Dans le champ des réseaux numériques, le streaming (de l’anglais, « ruissellement ») désigne l’envoi de donnes sous forme de flux continu, d’un fournisseur de données distant vers un client. Cette technique de réception d’un média en continu s’oppose au téléchargement conventionnel, qui nécessite d’avoir obtenu le fichier dans son intégralité avant de pouvoir le consulter.
Technique vidéo permettant d’isoler et de reproduire le mouvement d’un élément cible provenant d’une séquence animée. Le tracking peut également être utilisé pour insérer un élément 3D dans un plan filmique.
Le SVG (Scalable Vector Graphics, « graphique vectoriel adaptable ») est un format de données ouvert servant à décrire des images vectorielles qui est basé sur une syntaxe de balisage. Il est particulièrement utilisé sur le Web, en remplacement des images matricielles (à base de pixels).
Un système d’exploitation (OS, de l’anglais Operating System) est un ensemble de programmes informatiques chargé d’assurer la liaison entre les ressources matérielles (processeur, carte graphique, périphérique de stockage, etc.) et l’utilisateur. Il sert notamment d’intermédiaire entre les logiciels (software) et le matériel physique (hardware) de la machine.
Apparues en Californie en 1984, les conférences TED (Technology, Entertainment and Design) sont organisées par la Sapling Foundation avec l’objectif de diffuser des « idées qui valent la peine d’être diffusées » (« ideas worth spreading »). Les conférences TED ont fait l’objet de plusieurs controverses, notamment en raison du prix élevé d’accès aux évènements et du formatage des prises de parole (risque d’une « mise en spectacle » de la pensée).
Un téléscripteur (ou télétype) est un appareil inventé dans les années 1910 permettant d’émettre et de recevoir des messages encodés en signaux électriques. Dépourvus d’écrans, les premiers ordinateurs avaient recours aux téléscripteurs comme principal périphérique d’entrée-sortie. Ces appareils ressemblaient à des machines à écrire commandées électriquement qui imprimaient l’ensemble des commandes utilisateurs et réponses de l’ordinateur sur des listings.
Dans le contexte de la conception de sites Web, un template (ou gabarit) désigne un modèle d’interface graphique utilisateur séparé des contenus (images, textes, etc.) et susceptible d’être modifié par l’utilisateur (couleurs, etc.).
TeX est un système logiciel libre de composition de documents, indépendant du matériel utilisé pour la visualisation ou l’impression. Il fut créé à partir de 1977 par le mathématicien et informaticien Donald Knuth, excédé par la piètre qualité de la typographie de logiciels d’édition de l’époque.
Le texte brut (plain text) désigne un type de format de fichier ne contenant que des caractères alphanumériques, sans indication de mise en forme (couleur, gras, choix de la police de caractère, etc.), cette dernière dépendant entièrement du logiciel dans lequel il est consulté. Le texte brut est privilégié pour sa légèreté et sa compatibilité accrue entre différents logiciels et systèmes d’exploitation. Il est principalement utilisé pour écrire du code source de programmes informatiques, ou pour la rédaction de textes en syntaxe Markdown.
Par opposition au texte brut, les formats de fichiers en texte enrichi (rich text) permettent de mettre en forme un texte, d’y apporter des enrichissements typographiques et d’y ajouter des éléments hétérogènes comme des images. Ces fichiers sont créés et modifiés avec des logiciels de traitement de texte comme Word ou LibreOffice.
Image 2D projetée sur les surfaces d’un maillage 3D afin de modifier ses paramètres de rendu (couleur, brillance, transparence, etc.).
Bibliothèque logicielle JavaScript inventée en 2010 et utilisée pour afficher des scènes 3D calculées en temps réel dans un navigateur Web (jeux vidéo en ligne, animation, expérience immersive, etc.).
En informatique, un tracker (pisteur) sert à consigner l’emplacement d’un fichier et de ses éventuels déplacements. Cette technique est notamment utilisée par BitTorrent, un protocole de partage de fichiers suivant le modèle du peer-to-peer (pair-à-pair) : le tracker BitTorrent sert alors à coordonner les transmissions électroniques entre utilisateurs en localisant les différentes parties du fichier téléchargé (qui sont ensuite rassemblées pour reconstituer une copie intégrale du fichier).
TrueType est un format de police de caractères numérique utilisant des courbes de Bézier pour la description de chaque glyphe ainsi que des algorithmes de hinting destinés à en optimiser l’affichage à l’écran. Créé par Apple à la fin des années 1980 pour concurrencer les polices de Type 1 intégrées dans PostScript, il constitua une avancée importante par rapport aux polices matricielles (bitmap) de l’époque.
Créé en 1969 par Kenneth Thompson au sein des Bell Labs, Unix est un système d’exploitation initialement destiné aux ordinateurs centraux (mainframes) dont l’interface principale utilise un shell (interpréteur de lignes de commandes). Unix a donné naissance à de très nombreux autres systèmes d’exploitation comme GNU/Linux, macOS et iOS, dont les usages se sont déplacés vers l’informatique personnelle.
Une URL (Uniform Resource Locator, « localisateur uniforme de ressource ») désigne l’adresse Web permettant à un navigateur Web de localiser une ressource en ligne (fichier, image, page Web, etc.). Formalisé par Tim Berners-Lee au début des années 1990, le protocole permettant aux URL de fonctionner est une des inventions à la base du World Wide Web.
L’UX (User experience) est un terme en vogue depuis le début des années 2000 pour désigner l’ensemble des éléments constituant l’« expérience » des utilisateurs d’une application ou d’un site Web. Elle intègre entre autres le marketing, le prix d’achat, l’interface utilisateur, les fonctionnalités, ou le nom de domaine.
Par opposition aux images matricielles (ou bitmap, c’est-à-dire constituées de pixels), les formats de fichiers vectoriels (images ou polices de caractères) ne décrivent que des tracés géométriques (droites, courbes de Bézier, etc.) et leurs attributs de mise en forme (couleur, contour, rotation, etc.). Le format de fichier permet notamment d’intégrer des images vectorielles dans des pages Web.
Cherchant à pallier les limites de la classification Thibaudeau (1921), Maximilien Vox, éditeur, critique, théoricien et historien de la typographie, met au point en 1952 une nouvelle méthode de classification des polices de caractères. Adoptée et complétée par l’Association Typographique Internationale (ATypI) en 1962, la classification Vox-AtypI comprend onze familles de caractères basées sur des critères historiques et visuels (humanes, garaldes, réales, didones, mécanes, linéales, incises, scriptes, manuaires, fractures et non-latines).
La Wayback Machine (« machine à revenir en arrière ») est un site Web qui permet d’explorer les enregistrements instantanés (snapshots) de pages Web issues de la base de données d’Internet Archive, une initiative visant à archiver le Web depuis 1996.
Le World Wide Web (WWW, « toile [d’araignée] mondiale ») est un environnement de publication et de consultation à échelle mondiale, basé sur un système de liens hypertextes reliant des pages entre elles. Il a été développé à partir de 1989 par Tim Berners-Lee et Robert Cailliau au Cern (Organisation européenne pour la recherche nucléaire), près de Genève. Il est important de différencier Internet, qui désigne l’infrastructure matérielle et les protocoles de connexion entre serveurs (TCP/IP, DNS), du Web qui utilise Internet pour la circulation des trois objets techniques qui le constituent : HTTP (HyperText Transfer Protocol, [protocole de transfert de l’hypertexte] permettant le transit des données), URL (Uniform Ressource Locator, [localisateur de ressources uniforme] pour la gestion des adresses Web) et HTML (HyperText Markup Language [langage de balisage hypertextuel] destiné à décrire le contenu des pages Web). Sa consultation nécessite un logiciel capable d’interpréter le code HTML envoyé par les serveurs Web appelé navigateur Web. L’expression Web 2.0 a émergé au milieu des années 2000 et caractérise la mutation des pratiques utilisateurs faisant suite au développement de plateformes basées sur leur comportement (Google AdSense) ou “sociales,” sollicitant leurs contributions et interactions (Flickr, MySpace, Facebook, Twitter, etc.).
L’expression « web-safe » désigne un ensemble de polices (notamment Arial, Times New Roman, Georgia, Verdana, Courier) a priori installées sur chaque ordinateur personnel. Leur utilisation permet de garantir l’affichage correct des sites Web, contrairement aux webfont chargées à distance avec l’instruction CSS @font-face.
Une webapp (application Web) est un logiciel fonctionnant directement dans un navigateur Web dont l’interface client entièrement réalisée avec les langages de programmation propres au Web (HTML, CSS, PHP, JavaScript, etc.). À la différence des applications « natives » des App Stores (Apple App Store, Google Play, etc.), les webapps possèdent un caractère universel de par leur compatibilité avec n’importe quel navigateur Web récent.
Webfont (police Web) désigne un ensemble de formats de fichier de polices de caractères (TrueType, OpenType, Embedded OpenType, WOFF, SVG, etc.) destinées à être envoyées depuis un serveur distant puis affichées dans le navigateur d’un client (via l’instruction CSS @font-face). Annoncé en septembre 2016, le nouveau format standard Variable Font permettra à terme de n’avoir qu’un seul fichier de police permettant, potentiellement, de générer une infinité de variantes (graisses, proportions, etc.).
Développé à la fin des années 2000, le standard WebGL permet d’afficher des éléments graphiques 3D au sein d’un navigateur Web. Cette technologie repose sur une combinaison du langage JavaScript, de données formatées en JSON, et de l’API standard OpenGL.
Un wiki est un type de site Web permettant à ses visiteurs de créer et de modifier des contenus de façon collaborative, avec ou sans identification. Le premier wiki, WikiWikiWeb, date de 1995. Le plus célèbre est l’encyclopédie libre, universelle et multilingue Wikipedia, créée en 2001 par Jimmy Wales et Larry Sanger.
Acronyme de Windows, Icons, Menus and Pointing device (fenêtres, icônes, menus et périphérique de pointage), WIMP désigne un paradigme d’interface inventé au Xerox PARC au début des années 1970 par l’ingénieur américain Alan Kay et ses équipes à l’occasion du développement du Xerox Alto, le premier ordinateur personnel. Dans ce système, l’utili-sateur interagit avec la machine par le biais d’images, des abstractions de données ou de fonctions, qu’il active avec le périphérique de pointage. Il s’agit aujourd’hui du modèle d’interface graphique dominant utilisé dans les systèmes d’exploitation des ordi-nateurs personnels (à l’exclusion des interfaces des appareils tactiles comme les smartphones et tablettes).
Le terme WYSIWYG (What You See Is What You Get, « Ce que vous voyez est ce que vous obtenez ») qualifie l’interface graphique utilisateur d’un logiciel dont l’affichage à l’écran correspond au résultat obtenu à l’issue de la production du document (habituellement l’impression). Bravo, l’éditeur texte du Xerox Alto, sorti en 1973, est le premier logiciel WYSIWYG. Il s’agit aujourd’hui du paradigme d’interface dominant des logiciels dits de création comme InDesign, Illustrator ou Photoshop.
Le Xerox PARC (Palo Alto Research Center, centre de recherche de Palo Alto) est un centre de recherche et développement situé à Palo Alto, en Californie. Fondé en 1970 par l’entreprise Xerox spécialisée dans les imprimantes laser, le Xerox PARC est en grande partie à l’initiative de la plupart des paradigmes constitutifs de l’informatique personnelle telle qu’on la connaît encore aujourd’hui : programmation orientée objet, réseau Ethernet, interfaces graphiques utilisateur (GUI), métaphore du bureau, WYSIWYG, etc. Sorti en 1973, le Xerox Alto fut une des premières machines personnelles à interface graphique. Après la visite de Steve Jobs au Xerox PARC en 1979, un grand nombre de ces inventions fut repris par Apple et implémentées dans le Lisa en 1983, puis dans le Macintosh en 1984.
Acronyme d’Extensible Markup Language*, le XML est un langage de balisage générique dédié à la description et à l’échange de données entre systèmes automatisés. Sa syntaxe est dite « extensible » car elle permet de définir différents espaces de noms, c’est-à-dire des langages avec chacun leur vocabulaire et leur grammaire, comme XHTML (pages Web), RSS (flux de données), SVG (images vectorielles), etc.